Les tendances conso 2022

Après deux années inédites, à tous points de vue, 2022 commence petit à petit à offrir une réouverture vers le monde et un retour « à la normale ». Levée des restrictions sanitaires, circulation facilitée, nouvelles manières de travailler mais aussi de consommer : quels impacts sur les tendances en GMS, de nouveaux besoins vont-ils émerger… Externis fait un tour d’horizon des tendances conso pour 2022.
Etat des lieux
Avant même de se projeter, il est important de faire un état des lieux du secteur GMS : comment l’année 2022 commence-t-elle ? Dans quel contexte ? La première réponse est sans aucun doute : l’inflation des prix. Un point qui n’aura sûrement pas échappé aux consommateurs. En février dernier, 68 % des catégories alimentaires ont vu leurs prix augmenter*. Sur la globalité des Produits de Grande Consommation et du frais Libre-Service, on peut noter + 0,52 % d’augmentation entre février 2021 et février 2022 : une tendance deux fois plus importante en supermarchés qu’en hypermarchés. L’évolution à un an est de + 0,75 % pour les supermarchés et SDMP, + 0,45 % pour les commerces de proximité et + 0,34 % pour les hypermarchés. Seul le drive n’est pas impacté : - 0,03 %*.
Depuis quelques semaines, les négociations annuelles entre distributeurs et producteurs sont, elles aussi, venues mettre leur pierre à l’édifice et impacter les prix dans les rayons.
Consommer mieux en 2022
Le prix reste pourtant le nerf de la guerre et, de manière générale, en 2022, les consommateurs privilégieront les enseignes bien positionnées en termes de prix**.
Même si la crise sanitaire a redistribué les cartes sur certains secteurs, elle a avant tout mis en exergue la recherche du bon produit au bon prix. Globalement, le mieux manger est l’une des priorités des Français : les labels, le naturel font partie des critères d’achats qu’ils continueront de prendre en compte même si l’engouement des dernières années s’est un peu estompé. En effet, cette consommation dite alternative (produits locaux, bio, végétaux, vrac, etc.) avait explosé en 2019 (+ 16 %) et en 2020 (+ 12 %) : elle a tendance à ralentir (+ 1 %) en 2021. Tout comme le bio : c’est la première année de décroissance (- 2,4 %) pour le chiffre d’affaires des produits bio en grande distribution, alors qu’il était précédemment sur une très forte dynamique. Le chiffre d’affaires des spécialistes bio recule même de - 7 % vs 2020 mais continue de croître vs 2019 (+ 8 %)*. Sans parler de désamour du bio, c’est bien vers le local, le « sans » ou le fait maison que les Français se tourneront en 2022 : savoir ce que je mange, mieux maîtriser mon budget, limiter l’apport de produits additifs et inconnus dans mon alimentation. 88,6 % privilégient d’ailleurs déjà le fait maison aux produits industriels**.
Le véganisme et le régime végétarien seront eux aussi deux tendances fortes de 2022 : 1 Français sur 2 souhaite réduire sa consommation de viande en 2022. Si 65 % d’entre eux sont tentés par un régime flexitarien, en revanche, seuls 17 % souhaiteraient s’orienter vers un régime alimentaire 100 % vegan, ce qui représente malgré tout plus d’1 jeune de 18 à 24 ans sur 4***.
La Covid-19 a bouleversé nos habitudes et a favorisé un mode de vie plus propice à la possession d’animaux, notamment avec les confinements et l’émergence du télétravail. Le marché de la petfood et ses 76 millions d’animaux de compagnie (soit plus que d’habitants) ne cessera, en 2022, de continuer son expansion amorcée il y a quelques années déjà.
Consommer différent grâce au digital
Avec la reprise des activités, professionnelles comme de loisirs, 2022 va, sans aucun doute, voir l’essor du e-commerce continuer : se faire livrer pour gagner du temps, pour optimiser ses journées qui ne sont plus rythmées par le télétravail ou les coupures scolaires. Au sein de la grande distribution, c’est le chiffre d’affaires du e-commerce qui progresse le plus vs 2020 : + 6,1 %. Les évolutions sont toutes négatives pour la proximité (- 0,2 %), les SDMP (- 0,4 %), les hypers (- 0,9 %) et les supers (- 1,2 %). Le e-commerce qui pesait 2 % du chiffre d’affaires des PGC-FLS en grande distribution en 2013, atteint maintenant une part de marché de 8,3 %*. Autre évolution symptomatique de ces reprises d’activités : l’augmentation du quick commerce, des livraisons de repas mais aussi l’abonnement des boxs à cuisiner : 1 % il y a 2 ans contre 5 % maintenant**. Ce retour à une vie plus effrénée nécessite de s’organiser différemment et le e-commerce vient répondre à ces besoins.
Dans un univers par essence mouvant et nécessitant beaucoup d’agilité, il devient essentiel pour les distributeurs d’être très réactifs, voire même d’anticiper les besoins. Les industriels doivent alors être en capacité de mettre à disposition de leurs équipes des outils facilitateurs et optimisés. eCOS® Sales, par exemple, est un logiciel dédié permettant de rationaliser et simplifier la gestion commerciale. Il permet aux forces de vente des industriels du retail de gérer l’ensemble de leur exécution commerciale : des visites clients (préparation de visites, relevé linéaire, documentation, suivi des objectifs, veille terrain, analyse…) à l’exécution des campagnes trade marketing en point de vente (théâtralisation, animation, location…).
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* Institut Nielsen IQ
** Kantar - Perspectives Grande Consommation 2022
*** Etude IFOP pour la plateforme de livraison de repas JustEat,- septembre 2021